Le bois, ou comment tomber dans le panneau
De la « noblesse » de la particule
Lorsque vous vous baladez dans une Grande Surface de Bricolage à la recherche de panneaux de bois pour faire vos petits meubles si mignons, vous risquez de trouver un choix inouï de 3 types de panneaux en 4 épaisseurs :
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les panneaux de particules de bois, le plus souvent appelés agglomérés,
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les panneaux MDF, c’est à dire Medium Density Fiber (fibre de bois moyenne densité)
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les panneaux de contreplaqué, soit des multiplis, soit des lattés,
Si votre GSB est plus orientée « bâtiment » que « décoration », vous trouverez peut-être d’autres variantes, comme l’OSB ou l’alvéolé.
3 types de panneaux, 4 épaisseurs dans le meilleur des cas, ça fait 12 choix possibles. Je vous l’avais dit, c’est inouï. S’agirait pas de s’y perdre.
Le panneau de particules, dit « aggloméré »
L’aggloméré est constitué de deux éléments, parfois trois :
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des copeaux de bois
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de la colle (une résine) qui maintient les copeaux de bois entre eux
Les copeaux qui constituent ces panneaux peuvent provenir de résineux, de feuillus, de déchets de scierie. Bref, d’un peu tout et n’importe quoi. Le greenwashing, qui est la tendance publicitaire de la décennie, vous dira que c’est super l’aggloméré car comme on utilise des matières qui n’étaient pas valorisées jusque là, il y a beaucoup moins de « pertes » donc beaucoup moins de gaspillage, donc en voilà un panneau écolo-responsable…
Oui, c’est vrai, du moment que vous ne le reniflez pas votre aggloméré, il est vachement écolo-citoyen.
Comment des copeaux deviennent-ils des panneaux d’aggloméré ?
On les broie puis on trie ce qui résulte pour disposer les plus grands copeaux au cœur du panneau et les plus fins en surface. Le but étant d’obtenir une surface lisse sur laquelle on plaquera éventuellement du stratifié ou de la mélamine par la suite.
Le troisième élément constitutif du panneau d’aggloméré (le parfois trois plus haut) est le plomb de chasse.
Eh oui, pour peu que le bois provienne de forêts fréquentées par des chasseurs, vous trouverez peut-être des plombs de chasse dans vos panneaux… Rassurez-vous, c’est quand même rare (car dans les forêts il y a davantage d’arbres que de gros cons de chasseurs) et votre lame de scie ne devrait pas trop en souffrir.
Le seul avantage de l’agglo
C’est du panneau pas cher. Enfin, normalement il ne devrait pas être cher.
Il y a un deuxième avantage, qui est commun à tous les panneaux de bois en fait : la stabilité dimensionnelle. Les panneaux ne se déforment pas, c’est à dire qu’ils ne gauchissent pas, ne tuilent pas, ne cambrent pas... C’est génial ! On peut oublier tout le savoir-faire des zanciens qui travaillaient le bois massif. Mais c’est aussi la moindre des choses : ces panneaux sont tellement imbibés de colle qu’on se demande comment ils pourraient encore se déformer.
L’agglo ne se déforme vraiment pas ? Oh non. Stocké à plat, il ne se déforme pas. Sous forme d’étagère supportant des kilos de livres, il finira bien par ployer. Mais devenir des étagères n’est pas la destination de prédilection de l’aggloméré… 🙂
Les inconvénients
L’aggloméré est moche. Il est aussi moche en surface que sur ses chants. Mais c’est pas grave car nos intérieurs faits de meubles pré-fabriqués en agglo sont moches aussi on lui plaque généralement dessus du stratifié ou de la mélamine – aussi peu esthétiques je trouve, mais c’est un autre débat – et on lui colle des bandes de chant, généralement en plastique, histoire de parachever le côté fonctionnellement pratique.
L’aggloméré est lourd. Il ne résiste pas en milieu humide (sauf le CTBH – voir plus bas). L’aggloméré est pratiquement impossible à travailler avec des outils manuels.
Mais le principal inconvénient réside dans sa composition : résines urée-formol dont les émanations ne sont pas neutres. Le formol, c’est bon pour les morts. Pour les vivants… Je ne sais pas.
L’aggloméré constitue la matière première de pratiquement tous les meubles contemporains, y compris ceux originaires de Suède (si ça se trouve, il doit y avoir de sublimes panneaux d’agglomérés fabriquées à partir de forêts durablement gérées… Ouf). Donc pratiquement tous vos meubles fleurent bon les émanations d’urée-formol…
Prévoyez d’aérer quotidiennement et longuement les pièces qui les contiennent. Comparez avec l’amiante qui est interdite, et pensez aux formaldéhydes que l’on a encore le droit de respirer.
Prendre soin de ses outils
Pour travailler ces panneaux, oubliez vos scies manuelles, vos ciseaux à bois ou vos rabots : la résine qui lie les copeaux est extrêmement abrasive, les outils acier HSS sont émoussés très rapidement (10 cm d’usinage de ce type de panneaux suffisent à ruiner l’affutage). Le salut réside dans l’utilisation d’outils dotés de pastilles carbure.
Les panneaux MDF
Comme l’aggloméré, ce sont des panneaux de particules. La différence est que là, le bois est finement broyé avant d’être lié par une résine.
L’aspect de surface du MDF est lisse. L’aspect des chants du MDF n’est pas sans rappeler le carton.
Avantages du MDF
Lisse, s’usine dans tous les sens (on dit qu’il est isotrope : ses propriétés mécaniques sont les mêmes dans toutes les directions. A la différence du bois massif – anisotrope – dont les propriétés mécaniques différent selon le sens du fil). Se plaque facilement. Stable dimensionnellement en milieu sec. Il fait la joie des peintres à qui il épargne une bonne partie du travail de préparation de surface.
Inconvénients du MDF
Il est lourd, très lourd. Mais bon, ça, ça ne joue qu’une fois : lorsqu’on fabrique ou que l’on assemble. Une fois le meuble disposé, on n’en parle plus.
Il ne résiste pas à l’humidité, à hautes doses il gonflera encore plus vite que l’agglo et changera de teinte s’il est laissé à l’état brut. A petites doses il se déformera et ploiera sous les charges.
Comme l’agglo, il pue le formaldéhyde. Ah c’est bête.
Comme l’agglo, étant donné les résines qui le lient, il use aussi tous les outils HSS à la vitesse grand V. Prévoir des lames carbure pour le sciage, des mèches métal pour le perçage – ça fait moins mal de les user que les mèches bois spécifiques…
Il fendille et éclate facilement si vous vissez sur le chant et que vous avez oublié de pré-percer. Mais bon, oublier de pré-percer, on ne le fait qu’une fois. En cas d’éclats de ce type, la parade consiste à encoller l’intérieur des parties éclatées puis à les presser avec un serre-joint jusqu’à séchage complet.
Les précautions à prendre
Les mêmes que pour l’aggloméré + masque à poussière pour les usinages (voir cette page – et d’autres – sur le site Bois Sécurité…)
Le contreplaqué
Existe en multiplis ou en latté. C’est encore le panneau qui se rapproche le plus du bois massif. Mais pas trop près quand même, hein !
Le multiplis est constitué de feuilles de bois massif (appelées plis), le plus souvent obtenues par déroulage, superposées à contrefil et collées les unes aux autres de part et d’autre d’une âme centrale. Il y a toujours un nombre de feuilles impair, pour que le fil soit dans le même sens sur chaque face externe.
Le latté c’est la même chose sauf que l’âme est constituée de lattes de bois, d’épaisseurs variable selon le panneau, collées entre elles et recouverte par un placage.
A épaisseur égale, le multiplis est généralement plus léger que l’aggloméré ou le medium. C’est normal : il contient plus de bois et moins de colle. Et l’essence utilisée est généralement de faible densité.
Pour le contreplaqué vendu dans votre Grrrande Surface de Bricolage, l’essence la plus utilisée est l’oukoumé, un bois exotique de faible densité. Il existe des multiplis en d’autres essences, plus ou moins « nobles », mais ne rêvez pas : pas en GSB…
L’avantage du contreplaqué
Comme pour les autres panneaux : excellente stabilité dimensionnelle. Meilleure même si l’on en croit les fabricants… Résistance à l’humidité si traitement adéquat (peut alors être utilisé en extérieur). Se rapproche le plus du bois massif en ce qui concerne l’usinage (quoique… Étant donné la faible densité des essences utilisées, cela peut parfois s’avérer délicat).
Le chant du contreplaqué est un chouïa plus esthétique que celui de l’agglo, il peut être laissé nu après usinage, sinon on lui adjoindra avec bonheur des chants en bois massif.
Les classements
Sur les différents panneaux de particules comme sur les panneaux de contreplaqués, vous pourrez voir ces quelques lettres imprimées: CTBS, CTBH, CTBX…
Ah la la… La France est le pays des sigles…
Ce sont des labels délivrés par le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement. Dans les sigles précédents, nous avons CTB comme Centre Technique du Bois puis :
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S comme standard, c’est la qualité minimale à laquelle doit répondre un panneau de particules agglomérées. Si ce sigle n’est pas présent… n’utilisez le panneau que pour des réalisations provisoires.
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H comme hydrofuge, pour tout panneau de particules à utiliser en milieu humide (cuisine, salle de bain). Ne convient pas pour une exposition en extérieur, sous la pluie, le soleil, les éléments déchaînés…
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X comme extérieur. Le CTB-X ne s’applique qu’aux contreplaqués, pas aux panneaux de particules.
Le Centre technique du bois et de l’ameublement est un organisme français de contrôle et de certification des matériaux bois et de l’ameublement. C’est lui qui délivre les différents labels selon la conformité des produits aux normes en vigueur.
Mais ne cherchez plus CTBA, cherchez FCBA : le Centre technique du bois s’est mué en FCBA il y a quelques années (je cherche encore le sens du F de FCBA, mais bon, en même temps je m’en moque un peu, ça ne fera jamais qu’un sigle incompréhensible de plus à mon actif…Edit : je crois que je l’ai : Forêt Cellulose Bois-Construction Ameublement… Ça vous la coupe, hein ? À moi aussi ! ).
Et peut-être qu’avec l’harmonisation européenne nous aurons prochainement affaire à d’autres organismes de certification et de contrôle situés dans d’autres pays de l’Union européenne… De nouveaux labels en perspective ?
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le bois ou comment tomber dans le panneau
Merci pour cet article instructif et très drôle, j’aime beaucoup votre style.
Bonne année 2013 !
Bonne année aussi ! 🙂
le bois ou comment tomber dans le panneau, les liens
Bref, amusant et bien fait.
Les liens en bas sont aussi très intéressants.
Je vais essayer donc mes cantonnières pour rideaux avec du contreplaqué.
Merci.
Oui. Le contreplaqué est tout à fait approprié pour cet usage.
Bonjour à tous
J’ai un gros problème dans mon local qui a été construit il y a 9 ans.
C4est un batiment modulaire.
On a découvert, lors d’un remaniement de notre show room qu’à certains endroits aux niveaux des raccords de module, que le plancher pourrissait
Et le phénomème empire de semaine en semaine
On a appelé un de nos clients artisan pour constater et trouver d’où ça venait.
En fait il y a des infiltrarions suite à des mouvements de la carcasse des modules qui ne sont plus étanches et laisse passer l’eau par temps de grosses pluies.
POur en venir au fait, l’artisan a constater que le plancher etait en aggloméré basique et non pas hydrofuge comme spécifié dans le cahier des charges du constructeur
Ce dernier confirme que c’est de l’hydrofuge ??????????????
COmment peut on le vérifier.
Si vous savez comment on peut faire la différence , hormis la couleur verte qui d’aprés le constructeur , n’est pas une obligation, je prends toutes les bonnes infos car si ce n’est pas hydrofuge, je l’attaque pour vice caché et tromperie sur le matériel
Merci de votre aide précieuse
JM THIEBAUT
Des éléments de réponse ici :
http://www.bois.com/forum/sujet/coment-reconnaitre-du-ctbh-27621
Quoi utiliser pour fabriquer un dressing
Bonsoir,
je souhaite fabriquer un dressing de 250cm de largeur, 250cm de hauteur et 58cm de profondeur.
Le dressing sera constitué d’une colonne rangement de 32cm de large, d’une partie penderie d’environ 140cm et d’une autre colonne de 64cm.
Que faut-il mieux utiliser pour fabriquer ce type de dressing? Agglo, MDF ou contreplaqué? Et quelle épaisseur de panneau utiliser?
J’ai l’impression, à la lecture de l’article ci-dessus, que le MDF n’est pas très approprié et risque de se déformer….
Merci d’avance pour les réponses.
Le MDF, en 19 mm d’épaisseur mini, fera l’affaire (le CP aussi, en 22 mm). Sauf dégâts des eaux, ça ne bougera pas. Ne pas oublier de rigidifier la structure pour éviter l’effet « château de cartes » 🙂
Pourquoi du MDF plutôt que de l’agglo mélaminé de même épaisseur?
Et quels sont les points importants à respecter pour rigidifier la structure?
Merci d’avance.
A choisir entre travailler du MDF ou de l’agglo mélaminé, je choisis le MDF.
Le seul avantage que je vois au méla : la « finition » est déjà faite (sauf sur les chants). En revanche, l’agglo est… comment le dire poliment… assez dég(biiiiip!). C’est ce que j’ai utilisé pour faire les caissons dont je décris la fabrication dans le <a href= »http://www.kokumotsu.org/le-caisson-le-ba-ba-du-menuisier-dagencement/le-caisson-le-ba-ba-du-menuisier-dagencement » target= »_blank »>B.A-BA</a>, c’est tellement pourrave que je me demande encore pourquoi j’ai pris du méla…
(En fait si, je sais : j’avais oublié à quel point c’était pourri comme matière)
Pour rigidifier la structure : entretoises, traverses intermédiaires ou tablettes solidaires des côtés, dos (qui peut être moins épais que les parois, et qui de plus assurera l’équerrage).
Le MDF est <em>lourd</em>, y penser !
(Penser aussi à l’aspiration lors du débit et des usinages éventuels : obligatoire)
limpide
Pédagogique, clair et plaisant à lire. merci
excellent blog, clair, simple, efficace et complet, vraiment merci
Merci à vous 🙂
CATCH
Merci beaucoup, j’étais en pleine galère de sigles jusqu’à ce que cet article vienne tout démêler !
Question originale : je dois refaire le plancher de mon ring de catch. Mon plancher d’origine étant anglais (nice to meet you), je n’ai pas réussi à l’identifier exactement (comprendre les sigles c’est une chose, mais les traduire… et en plus ils n’utilisent pas les mêmes matériaux). Après plusieurs années de maltraitance, on commence à voir le jour au travers.
Pour le remplacer il me faut donc du contreplaqué (l’agglo, on a tendance à passer au travers…), de préférence avec un bon collage (s’il pleut dessus…), qualité des faces, on s’en fout (c’est sous une bâche). Et puis c’est plus léger, ça se trimballe plus facilement.
Mais se pose la question de l’essence : j’ai peur de ne pas prendre assez solide, il faut de la résistance à l’impact pour subir les chutes répétés de gaillards de 100kg+ sur le long terme (et aussi toute la manutention, montages, démontages, transports, stockages). L’Okoumé ferait-il l’affaire, ou dois-je viser plus bourgeois ? Je suis aussi preneur de toute remarque constructive (ou destructive).
Merci d’éclairer ma lanterne de saltimbanque. 🙂
Le ring, ça a quand même un plancher « technique », non ? Je n’ai hélas pas la réponse, ni de parqueteurs parmi mes potes menuisiers chez qui la chercher :-/
Je ne saurais que conseiller de s’orienter vers un pro du domaine.
Non, non, rien de « technique ». Bon après, il y a plusieurs façons de concevoir un ring, mais pour le mien, les 8 planches sont « classiques », juste posées, c’est la structure qui fait le reste du boulot. Merci encore pour le mode d’emploi 🙂
quel style !
bravo pour ce billet très intéressant : aussi technique que lyrique 😉
bonne continuation à vous et merci de partager ainsi vos connaissances
Mat
choix meuble
Bonjour,
n’étant pas bricoleuse, je souhaite faire l’achat de meuble salon et chambre non toxique. Les seules que j’ai touvé sont très cher et pas ésthétique. Auriez-vous un site à me recommandé?
Ou a défaut quel est le moins nocif l’aggloméré le MDF?
Bonjour 🙂
Bonjour et merci pour votre article !
Je voudrais construire un clapier double etages pour les 2 lapins de mes filles, mais je suis assez debutante !
Quel bois me conseillez vous ?
Le clapier restera sur un balcon couvert mais parfois pas completement a l’abri de la pluiel
Un tres grand merci !
Aggloméré plaxé
Bonjour,
En consultant des sites spécialisés dans le mobilier je rencontre souvent la mention
« Panneau d’aggloméré E1, plaxé ». Qu’est-ce ??? ou plus vulgairement c’est quoi ça ???
Merci d’éclairer le béotien que je suis.
En France, E1 est la classe d’émission de formaldéhyde, qui correspond à un dégagement inférieur ou égal à 0.124 mg/m3. Il y a quatre classes :
Depuis 2008, pour un usage à l’intérieur des habitations, les panneaux doivent être de classe E1.
Plaxé signifie recouvert d’un film en PVC.
agglo hydrofuge en extérieur
Bonjour,
je viens d’avoir une idée lumineuse…..
mais je me pose des questions ???
je veux refaire ma terrasse bétonnée en carrelage.
Comme elle est toute déformée je me demande si je ne pourrais pas pour tout mettre d’aplomb fixer sur le béton existant des plaques d’agglo hydro pour ensuite y poser du carrelage.
J’ai déjà fait ça pour une douche et il ne semble pas y avoir de souci particulier depuis le temps que c’est fait.
Mais ça n’empêche que je me demande si c’est le bon plan …
Qu’en pense les spécilistes ?
Merci pour cet article très clair qui a répondu à une des grandes interrogations de ma vie.
Au passage, mention TTTLETD* pour le style humoristique de ce billet.
* Très Très Très Lol Et Très Drôle
MDF, OSB, trois-pli…
Bonjour,
J’apprécie votre blog, ca me donne aussi envie d’en faire un…;-)
Questions et remarques:
J’aurais aimé votre avis sur l’OSB (3) et sa vraie résistance à l’eau et humidité. Je compte l’utiliser dans une SDB (22mm) sur des lambourdes, puis recouvert d’un parquet pt de bateau en exotique. le parquet sera…relativement…étanche (enfin je vais essayer).
la colle de l’OSB est elle aussi une vraie tuerie pour la lame circulaire?
Coté MDF, je l’utilise à la place du Placo pour le cloisons (12, 19mm). le placo à l’air plus dense/plus lourd. Mais lourd c’est bien si on veut l’effet masse ressort pour insonoriser les pièces. je préfere aussi car c’est moins fragile lors de la manipulation. Par contre « ca pompe » pas mal à la peinture… Découpé à la scie circulaire, Je croyais que la lame durerait plus longtemps qu’avec le platre? un avis?
Et la poussière de bois était un peu mieux (??) que la poussière de platre à respirer? 😉 Heureusement, je travaille dehors…
Aussi, l’odeur du MDF a une « note » de bois sympa, le placo ca sent rien…
Enfin, j’ai acheté mes panneaux en Suisse (2070 x 2800 mm) et il m’ont dit qu’il étaient sans formaldéhyde.
Pour les grosses étagères bien lourdes, le top c’est le trois-pli en 22 ou 27 en sapin (plus communs). En mélèze, pour la salle de bain. Je suis aussi tenté de refaire un sommier agglo du commerce en trois plis.
Merci encore pour tous vos posts!
les gros cons de chasseurs comme vous dites il vous emm….e
sachant que sans nous les populations de renards, autres nuisibles et des grands herbivores comme les cerfs, chevreuils, sangliers exploserai.
la rage serai à nouveau monnaie courantes et de nombreuses cultures seraient dévastées.Pour parler d’un sujet il faut le connaître. la gestion cynégétique est un art, qui je pense vous passes largement au-dessus de la tête.
si vous voulez être respecté, respecter les autres.
à bon entendeur salut
bonjour,
j’ai utilisé recemment des panneaux agglo melaminés pour faire des placards, pour cela , je les ai rainurés pour glisser une plaque de fond. En faisant cette opération je me suis apercu ( pour le grand dommage de ma fraise )que ces panneaux contiennent des dechets de metal (des debris de clous pour etre plus precis ), je suppose que cela provient de vielles palettes recyclées.
peut on trouver des panneaux d’une qualité « superieure » sans debris de clous qui flinguent les outils ? et si oui sont ils spécifiés d’une façon quelconque par une norme ou autre. je n’ai rien trouvé concernant ce sujet sur le NET. A croire que je suis le seul à trouver de la ferraille dans mes panneaux…