On se jette à l’eau ?
- La Festool TS 55 à l’usage…
- Sur la scie, il y a du vert, il y a du noir
- Le bouton de mise en route
- Le bouton poussoir qui libère la scie pour la plongée
- Le variateur de vitesse
- Le curseur pour le réglage de la profondeur de coupe
- Les molettes pour le réglage de l’inclinaison de coupe
- Les molettes qui suppriment l’éventuel jeu latéral
- La prise du câble d’alimentation électrique (« plug-it »)
- La scie et sa règle
- On se jette à l’eau ?
- Le levier de mise en position « FastFix », pour le changement de lame
- Scie plongeante Festool TS 55, un aperçu
La première « originalité » de cette scie est qu’elle est plongeante.
Plongeante ça veut dire qu’avec un bon bonnet de bain, vous pouvez aller à la piscine avec.
Euh… Non… C’est pas ça.
Reprenons.
Plongeante veut dire que, à l’inverse des scies circulaires classiques dont la lame dépasse toujours de la semelle, la lame de la TS55 ne montre ses dents qu’au moment des coupes, la lame descend vers la pièce à découper. Le reste du temps, la scie repose, droite, sur son épaisse et rigide semelle et pas bancale comme des scies circulaires « classiques »,
D’où l’expression scie plongeante et non scie descendante (terme qui serait encore plus incompréhensible)
Concrètement, comment ça marche ?
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Tracez votre trait de coupe :
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Posez la règle sur le trait de coupe et posez la scie sur la règle (arrangez-vous pour que le bord du pare-éclat coïncide avec votre tracé, sinon vous aurez tout faux):
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Réglez la profondeur de coupe :
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Mettez en route, faites plonger la scie et coupez :
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Grâce à la règle et au pare-éclat , la coupe correspond précisément à votre tracé, sans calculs, sans reports :
Une fois la coupe effectuée, la scie remonte toute seule et s’encliquette en position fermée, la lame étant logée, à l’abri, dans son carter.
Avec une scie circulaire « classique » vous devez attaquer la découpe à l’extérieur de la pièce (en priant que ce p*#&@}! de capot protecteur veuillent bien se dégager sans rechigner lorsque vous entamez la pièce).
Avec une scie plongeante vous pouvez attaquer la découpe n’importe où dans la pièce.
(Si ces explications ne sont pas claires, sachez qu’Internet regorge d’infos et de vidéos à ce sujet… Alors, pourquoi donc est-ce que je me décarcasse à mal réinventer la roue ?! 🙂 )
Les avantages de ce fonctionnement ?
D’abord le réglage de la profondeur de coupe est ultra-rapide : un seul élément à déplacer (un curseur) et c’est tout. Rien à desserrer, à dévisser, à revisser, à resserrer ou que sais-je encore. Le réglage s’effectue très simplement, scie posée sur votre plan de travail, ou sur sa règle, ou posée ailleurs si ça vous chante.
Ce réglage de la profondeur de coupe est précis : l’échelle est graduée en millimètres (et pas en demi-centimètres comme sur les scies dealées en GSB), vous réglez donc votre profondeur de coupe au millimètre près.
Grâce au rail et à son pare-éclat, votre coupe correspond exactement à votre tracé.
La scie étant « plongeante » vous pouvez attaquer une découpe « en plein bois » (cas des évidements de plans de travail par exemple, mais aussi – plus fréquent – pour faire des rainures non débouchantes) ce qui n’est pas possible avec des scies circulaires classiques.
Enfin, ce fonctionnement est très sécurisant : la lame ne dépasse jamais du corps de la scie, sauf lorsque vous la faites plonger, bien sûr. En fin de coupe, elle remonte dans son capot, grâce aux ressorts de rappel. Autant dire qu’avec cette scie plongeante, si vous voulez vous couper les doigts, il faudra vraiment y mettre du vôtre !
(Personnellement, je suis d’avis qu’il faut toujours mettre un peu de soi-même dans son ouvrage… Mais chacun fait ce qu’il veut ! )
Il y a cependant un petit bémol : comme la scie plonge, et que la lame doit dépasser sous la pièce à débiter, elle entame forcément la surface sur laquelle est posée la pièce à débiter… Autrement dit : soit vous vous arrangez pour que le trait de scie se situe « dans le vide », soit vous placez un martyr sous la pièce à débiter.
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