L’équipe Kokumotsu remercie chaleureusement tout le matériel ayant participé à l’élaboration des billets « Des rainures à tire-larigot », parmi lesquels :
La première chose à faire quand on aborde un travail en menuiserie, c’est de faire un plan. On fait toujours un plan, même si le travail paraît simple à réaliser.
Chaque ossature fait 1 550 mm de long sur 400 mm de large.
Il y a trois barres de 1 550 mm de long :
reliées par six traverses :
Les six traverses sont régulièrement espacées. Il y a plusieurs façons de calculer cet espacement. En voici deux (il y en a d’autres).
Pour fabriquer une ossature genre « torsion-box », je devais réaliser des encoches de 66 mm de large et 13,5 mm de profondeur, afin de réaliser des assemblages à mi-bois.
Ces encoches, je devais en réaliser… 180.
Autant dire une quantité quasi-industrielle.
Faire un assemblage à mi-bois est plutôt simple :
soit deux pièces A et B que l’on va assembler à mi-bois,
on enlève de la matière sur la pièce A : en épaisseur on enlève une quantité équivalente à la moitié de l’épaisseur de la pièce. En largeur, on enlève une largeur équivalente à la largeur de la pièce B,
on fait la même chose sur la pièce B : en épaisseur on enlève une quantité équivalente à la moitié de l’épaisseur de la pièce. En largeur, on enlève une largeur équivalente à la largeur de la pièce A,
on emboîte les pièces A et B par ces encoches.
Bien évidemment, on aura pris soin de badigeonner les encoches de colle, ainsi ça ne se déboitera pas.
o O o
Quand on n’a qu’un ou deux assemblages à mi-bois à faire, on utilisera avec bonheur : crayon ou tranchet, équerre ou fausse-équerre pour tracer et délimiter les zones à évider, puis scie, maillet et ciseau à bois pour évider.
Quand on a 180 encoches à faire… On est content d’être nord-américain et pouvoir utiliser des lames à dadoes qui permettent de faire de larges rainures sur son banc de scie en en minimum de passages…
Mais quand on a la chance d’être européen et qu’il y a 180 encoches à faire… Il faut trouver d’autres moyens.