T’étais où pendant ce temps ?
Ebène, un lecteur de ce blog, m’a donné en commentaires quelques adresses de sites ouaibes nord-américains.
Si vous lisez davantage les billets que les commentaires de ce blog, ça se passe ici.
Alors donc je suis allé voir.
Parmi les pages parcourues, si pleines d’enseignements et « d’astuces » que je soupire d’arriver un jour à avoir des idées, j’en ai retenu deux, plus ou moins en rapport avec l’actualité passée ou présente de ce blog.
Dans la première, John Nixon nous raconte la genèse de son chariot de débit, un dispositif qu’il utilise régulièrement avec sa scie sur table, conjointement à son guide parallèle. C’est aussi en vidéo, en cinq parties, il y en a pour cinquante minutes environ.
La première vidéo est consacrée aux toutes premières étapes de la construction de son chariot (le plateau et ses différentes rainures et guides).
Dans la deuxième partie John Nixon s’occupe des éléments en massif et vous pourrez voir, lorsqu’il dresse le chant qui devra être d’équerre avec la face dégauchie, qu’il sait parfaitement disposer ses mains pour maintenir la pièce tout en évitant de laisser traîner ses doigts du côté des fers (vers 2 min 40). Une façon de faire à retenir, à l’usage de ceux qui se mettraient à la dégau sans supervision (imprudents ! ).
Quel rapport avec l’actualité passé de ce blog-ci ? Eh bien ce chariot pourrait être un dispositif adaptable au pénible Wolfcraft Mastercut 1200, pour peu que vous soyez certains d’assurer une parallélisme parfait entre votre lame de scie et la rainure se trouvant entre le plateau amovible et le plateau en MDF de l’établi.
(bon, autant dire qu’une fois que votre scie sera fixée et correctement alignée, vous n’aurez peut-être plus envie de la démonter)
Mais bon, ce dispositif, qui se justifie lorsqu’on dispose d’une vraie scie sur table avec une large table est peut-être moins approprié lorsqu’on parle d’un Wolfcraft Mastercut 1200…
o O o
L’autre site qui a retenu toute mon attention (trois heures de retenue. Fichtre ! ) c’est WoodWorking for Mere Mortals (Menuiserie pour simples mortels), bourré de copeaux euphorisants, et notamment cette page : « Cadeaux abordables pour menuisiers et qui ne seront pas refourguées sur la baie dès le lendemain de Noël »
(bon, ok , c’est pas tout à fait le titre original) (le lien est mort, mais pas de panique : la liste se trouve un piti peu plus bas 😉 )
car oui, on adore recevoir des cadeaux, nous autres boiseux, et on tremble à chaque fois de ne pas recevoir, si ce n’est le bon, du moins le moins pire… 🙂
Alors WWMM suggère de laisser son ordi allumé sur sa page et d’aller faire un tour comme si de rien n’était…
Car cette page liste des cadeaux qui seront à tous les coups appréciés des boiseux… :
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offrez du bois, vous ne pouvez pas vous tromper en offrant du bois à un menuisier…
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offrez des lames de scie (là je suis moins d’accord, mais bon)
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offrez des serre-joints, la sagesse populaire dit qu’un menuisier n’a jamais trop de serre-joints…
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offrez des forets, les menuisiers en utilisent sans cesse et ils s’émoussent…
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offrez des mèches Forstner, qui font des gros trous bien propres,
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offrez des fraises de défonceuses… (assurez-vous du diamètre des queues de fraises avant…)
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offrez de la colle !
On s’en sert sans arrêt, et même encore plus. N’oubliez pas d’ajouter quelques « biberons » vides avec… -
offrez du papier de verre…
On passe pas mal de temps à poncer… Et mieux : offrez du papier de verre adapté à la ponceuse électrique…
(je vous l’ai mise en grand cette liste… 😀 )
Des cadeaux tous bêtes, plus agréables et bien plus festifs que… je ne sais pas moi… des boites de chocolats industriels par exemple !…
o O o
Oh mince !
Noël c’était hier !
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